"La pêche pratiquée dans la zone économique dont les produits ne sont pas enregistrés et sont écoulés à l'étranger nous fait perdre plus de 1 milliard de dollars, selon nos calculs", a-t-il dit.
Les navires russes préfèrent les ports étrangers, parce qu'ils ont trop de problèmes dans les ports russes, a expliqué Stanislav Iliassov. En Norvège et au Danemark, par exemple, les navires sont approvisionnés en eau gratuitement et réparés vite et à peu de frais. Dans les ports russes, au contraire, les pêcheurs sont tenus de dédouaner les équipements, mettent plusieurs jours à écouler le poisson et attendent des mois pour être payés, a-t-il ajouté.
Ainsi, les poissons pêchés dans nos eaux sont vendus en Norvège et au Danemark où ils sont lavés, écaillés et emballés pour retourner en Russie sous forme d'importations, a déploré le responsable russe en proposant de changer le cadre juridique pour remédier à cette situation.
"Nous devons réorienter les ventes de poissons pour garantir leur livraison à la population russe, a-t-il résumé. Aujourd'hui, la Russie consomme deux fois moins de poisson, et c'est une omission non négligeable".