L'Inde en ne reconnaissant pas la Russie comme un pays à économie de marché compromet le développement du commerce bilatéral

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NEW DELHI, 18 novembre - RIA-Novosti. L'Inde en ne reconnaissant pas la Russie comme un pays à économie de marché fait obstacle au développement des relations commerciales et économiques entre les deux pays. C'est ce qu'a déclaré le vice-premier ministre russe, Alexandre Joukov, au cours de la réunion de la commission intergouvernementale russo-indienne pour la coopération commerciale, économique, scientifique, technique et culturelle.

D'après le vice-premier ministre, cette question a été déjà réglée avec de nombreux pays, y compris avec les Etats-Unis, les pays de l'Union européenne et la Chine.

Or, l'Inde, selon lui, a ouvert le plus grand nombre d'enquêtes antidumping et, qui plus est, considère la Russie comme un pays sans économie de marché et applique les règles appropriées à la coopération avec les entreprises russes.

Aux dires d'Alexandre Joukov, les grandes entreprises russes manifestent un intérêt conidérable au marché indien. Il y va des secteurs tels que la sidérurgie et la métallurgie non ferreuse, l'énergie, l'extraction des ressources minières, les technologies de pointe, les télécommunications, l'aviation civile.

Le vice-premier ministre espère que Moscou et New Delhi arriveront à régler les questions relatives à l'adhésion de la Russie à l'OMC (Organisation mondiale du commerce) avant la visite du président russe en Inde, prévue pour le mois de décembre.

Ceci permettrait de tripler les échanges commerciaux entre les deux pays, estime Alexandre Joukov.

Selon le Service fédéral russe des douanes, les échanges commerciaux entre la Russie et l'Inde se sont chiffrés à 3,3 milliards de dollars en 2003. Les exportations russes dépassent les importations de presque cinq fois (2,7 milliards de dollars contre 584 millions).

"Durant les années à venir, la Russie et l'Inde doivent non seulement poursuivre leur coopération dans les domaines traditionnels, mais aussi promouvoir les projets de coopération dans les nouveaux secteurs, liés avant tout au développement des industries à haute scientificité, aux investissements réciproques et à une coopération active", a dit le numéro deux du gouvernement.

Parmi les nouveaux domaines de coopération, il a cité le développement conjoint et la production de matériel aérien.

En outre, Alexandre Joukov a fait ressortir les perspectives de développement des technologies de pointe et des moyens de télécommunications, de nouveaux médicaments et équipements médicaux, un potentiel énorme dans le domaine de l'espace.

Pour développer la coopération en la matière, il est nécessaire d'adopter une série de mesures et de créer des conditions favorables à l'échange de technologies, estime le vice-premier ministre. Il faut accélérer le développement et renforcer les structures de marché appropriées dans les deux Etats, perfectionner le soutien juridique, financier et informationnel de la coopération industrielle.

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