Le journal "Financial times" a annoncé jeudi que tous les hauts dirigeants de la compagnie avaient quitté la Russie en craignant pour leur sécurité dans le contexte des perquisitions et des arrestations dans cette compagnie pétrolière.
"Aujourd'hui, aucun membre du conseil d'administration de la compagnie ne se trouve en Russie", affirme le journal en se référant à une source bien informée de la compagnie. Selon l'information de la source, YOUKOS à qui sont avancés les griefs fiscaux de plus de 20 milliards de dollars est "dirigée actuellement à distance".
"Je n'ai pas l'intention de sacrifier ma vie aux objectifs politiques (russes)", a déclaré le citoyen des Etats-Unis Bruce Misamor, directeur financier de la compagnie qui se trouve actuellement à Londres. Selon lui, il ne reviendra pas en Russie tant qu'il ne sera certain que "rien ne menace sa liberté et sa sécurité".
Bruce Misamor a été convoqué mercredi dernier à l'interrogatoire au Parquet général de Russie, mais il ne s'y est pas présenté en invoquant son voyage en mission. "Je suis prêt à leur parler avec plaisir tant qu'ils cherchent les réponses à leurs questions, mais s'ils ne poursuivent pas d'autres objectifs", a dit le directeur financier de YOUKOS. Selon lui, il a reçu l'information, selon laquelle sa liberté "peut être menacée".
YOUKOS a publié vendredi un communiqué faisant savoir que le Conseil des directeurs a approuvé les documents à examiner à la réunion extraordinaire des actionnaires de la compagnie prévue pour le 20 décembre.
Le Conseil des directeurs a accepté la recommandation du conseil d'administration de YOUKOS d'exclure de l'ordre du jour de la réunion des actionnaires l'approbation du programme anti-crise. Cela étant,la liquidation ou la faillite de la compagnie seront soumises à l'examen des actionnaires à la réunion générale extraordinaire du 20 décembre.
