Boris Gryzlov estime nécessaire d'élaborer une approche commune quant à l'adhésion des pays de la CEEA à l'OMC

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SAINT-PETERSBOURG, 3 décembre - de notre correspondante Dina Danilova. Le président de la Douma d'Etat (chambre basse du parlement russe), Boris Gryzlov, estime nécessaire d'élaborer une approche commune quant à l'adhésion des pays de la CEEA (Communauté économique euro-asiatique) à l'OMC. La CEEA comprend la Russie, la Biélorussie, le Kirghizistan, le Tadjikistan et le Kazakhstan.

Boris Gryzlov a fait une déclaration en ce sens en intervenant vendredi au cours des audiences parlementaires internationales placées sous le thème "Aspects juridiques des processus d'intégration des pays membres de la CEEA dans leur adhésion à l'Organisation mondiale du commerce".

Selon le responsable, une des raisons essentielles pour lesquelles il est nécessaire d'élaborer une approche commune est l'interdépendance des économies des pays de la CEEA. Il a précisé que malgré la réorientation des économies nationales vers d'autres partenaires, les relations économiques restent étroites et mutuellement avantageuses au sein de la Communauté, surtout dans les domaines de la production.

Aux dires de Boris Gryzlov, quelque 800 entreprises russes développent leurs relations avec 350 entreprises de Biélorussie. 560 sociétés russes fonctionnent en coopération avec 270 entreprises du Kazakhstan. 240 entreprises de Russie effectuent des échanges commerciaux avec 120 sociététs du Kirghizistan et du Tadjikistan.

D'après le président de la Douma, dans une certaine mesure, la CEEA a édifié un complexe de production uni au sein duquel s'effectuent des livraisons réciproques de marchandises. Aussi un changement de règles des relations économiques et commerciales avec un des pays membres aura-t-il un impact sur les économies des autres Etats membres, a-t-il souligné.

Boris Gryzlov a appelé à ne pas oublier les éventuels inconvénients de l'adhésion à l'OMC. L'effet négatif essentiel pourra être lié à la réduction des droits de douane, ce qui entraînera à son tour la croissance des volumes d'importations et la création de conditions pour la réduction de la production intérieure d'articles analogues aux produits importés. Ceci pourra diminuer également le nombre d'emplois et les revenus de la population, a précisé le responsable.

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