Cette année, le chiffre d'affaires des échanges commerciaux entre la Russie et la Turquie dépassera 10 milliards de dollars

S'abonner
ANKARA, 6 décembre - de notre correspondant Serguei Riabikine. Cette année, le chiffre d'affaires des échanges commerciaux entre la Russie et la Turquie dépassera 10 milliards de dollars, a déclaré Viktor Khristenko, ministre russe de l'Industrie et de l'Energie.

Commentant, à la demande de RIA-Novosti, les contacts économiques et commerciaux entre nos pays, le ministre les a qualifiés de "très dynamiques". "Cette année, nos échanges commerciaux atteindront 10 milliards de dollars, peut-être, même un peu plus. Il convient de rappeler qu'il y a un an cet indice était d'un peu plus de 6 milliards. Cela est certainement dû, dans une certaine mesure, à la structure de nos échanges commerciaux, dans laquelle plus de 70 % sont représentés par les fournitures de gaz", a dit-il.

Nos partenaires voient d'une façon très optimiste les perspectives des contacts économiques et commerciaux bilatéraux. Ankara prévoit d'accroître le chiffre d'affaires de deux à trois fois au cours des deux à trois années à venir.

"Il faut reconnaître que 10 milliards de dollars est un indice important. Il convient d'y ajouter le commerce dit non organisé (environ 3,5 milliards de dollars), plus 1,5 milliard de dollars que laissent en Turquie les touristes russes, ainsi que les services rendus par les compagnies turques du bâtiment en Russie. Le volume des travaux effectués ces 8 dernières années en Russie aux termes des contrats conclus avec des firmes turques est évalué à 14 milliards de dollars, dont 9 milliards de dollars pour les travaux déjà achevés. Compte tenu de tous ces indices, le chiffre d'affaires constitue déjà près de 16 milliards de dollars", a indiqué le ministre.

Comme l'a fait remarquer Viktor Khristenko, les deux pays veulent que la coopération ne se réduise pas au commerce, qu'elle embrasse aussi les services et les investissements. "Nous sommes intéressés aux projets d'investissement sur le territoire de la Turquie, aussi bien dans le processus de privatisation que dans d'autres formes d'investissements. En ce qui concerne le secteur du gaz, ce sont la distribution du gaz, les dépôts souterrains de gaz, le transport dans des pays tiers, ainsi que la question relative à la construction d'une usine de liquéfaction du gaz sur le littoral de la Méditerranée", a-t-il dit.

Un mémorandum à ce sujet sera signé lundi par les représentants de "Gazprom" et de son partenaire turc, la compagnie "Botas", a informé le ministre.

La Russie est intéressée à la coopération dans le secteur de l'électricité. "Nous avons abordé aujourd'hui la question de la coopération dans l'électronucléaire. La Turquie a son propre programme ambitieux de développement du nucléaire civil, y compris la création de capacités. Il est temps de préparer la base juridique de la coopération dans ce domaine", a dit Viktor Khristenko.

De l'avis du ministre, il y a des perspectives intéressantes pour les constructions mécaniques russes, notamment, l'organisation de l'assemblage de camions en Turquie. Il y a également des projets intéressants de coopération dans l'aéronautique, a-t-il ajouté.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала