Le directeur du Service fédéral des douanes a notamment chargé les responsables douaniers à réclamer des feuilles d'emballage portant toutes les informations sur les désignations des marchandises, leur quantité et leur code. Si de tels documents ne sont pas présentés ou ils ne renferment tout simplement pas l'information requise, le délai de la vérification douanière et toutes les autres formalités de douane peuvent être prolongées.
Comme l'a fait remarquer l'interlocuteur de RIA-Novosti au service de presse, il arrive souvent quand, de préférence, des pays du Sud-Est asiatique, de la République populaire de Chine (RPC), de la Turquie et même de certains Etats-membres de l'Union européenne (UE), des marchandises sont importées en Russie dans des colis, des malles et des boîtes (dans un sac, des marchandises hétérogènes se trouvent mélangées), ce qui rend plus difficiles tant un vrai contrôle douanier que toutes les autres formalités à la douane.
"Tout cela contribue à créer des conditions à de fausses déclarations à la douane, pour minimiser le coût douanier des marchandises, pour l'entrée dans le pays des produits sans certificat et des contrefaçons", a-t-on indiqué au service de presse.
Quoi qu'il en soit, a noté l'interlocuteur de RIA-Novosti, toutes ces mesures ne sont aucunement dirigées contre les producteurs des pays évoqués ni contre les fournisseurs légaux.
"Il ne s'agit que de couper court à l'évasion des paiements douaniers de la part des agents économiques russes malhonnêtes. Lesdites mesures vont aussi contribuer à mettre de l'ordre en matière d'importation d'articles de consommation depuis les pays du Sud-Est asiatique, de la Chine et de la Turquie pour créer des conditions de concurrence égales pour les producteurs russes et leurs collègues étrangers", a dit la source.
Ces nouvelles règles douanières vont entrer en vigueur dès le 15 janvier 2005.