"En 2004, les relations économiques entre nos deux pays ont évolué aux mêmes rythmes que l'an dernier". Au cours des huit premiers mois de l'année, les échanges commerciaux aux augmenté de 24% et les exportations russes vers la Hongrie de 22%.
L'ambassadeur estime qu'il faut continuer la coopération avec les régions russes intéressées aux investissements, y compris dans le secteur du bâtiment. Il a notamment cité la république des Tchouvaches, le district autonome des Khantys-Mansis (Sibérie occidentale), les régions d'Orenbourg, de Sverdlovsk, de Saratov, de Tioumen et le territoire de Krasnodar.
S'agissant des questions bilatérales en suspens, le diplomate a rappelé le problème de la restitution. Il a notamment évoqué la bibliothèque de Sarospatak.
"Je voudrais régler cette question en prévision du 60e anniversaire de la fin de la Seconde guerre mondiale. Ce serait très opportun", a-t-il indiqué.
Par ailleurs, l'ambassadeur s'est prononcé au sujet des formalités de visas: "Malheureusement, il n'est pas facile d'obtenir un visa russe à Budapest ce qui entrave le développement du tourisme en Russie".
Il a espéré que la réforme administrative et gouvernementale hongroise n'empêcherait pas les deux pays de poursuivre leurs contacts bilatéraux en 2005 et que Moscou et Budapest arriveraient à régler les questions assombrissant leurs rapports depuis des décennies.