Le président azerbaïdjanais évoque le pipeline Bakou-Tbilissi-Ceyhan, les investissements et le Haut Karabakh à Londres

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LONDRES, 14 décembre - RIA Novosti. Le président azerbaïdjanais Ilkham Aliev déclare que la construction du pipeline Bakou (Azerbaïdjan) - Tbilissi (Géorgie) - Ceyhan (Turquie) ne pose pas de problèmes.

"Nous n'avons jamais eu de problèmes pour le financement de ce projet, y compris au niveau international", a souligné le président lors d'une conférence de presse tenue au siège de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).

Selon M.Aliev, la pose du tronçon azerbaïdjanais du pipeline a déjà été achevée et la construction des tronçons géorgien et turc touche à sa fin.

"Nous n'avons jamais considéré le manque de financement comme un problème essentiel et nous espérons que tous les actionnaires du projet confirmeront leur intention de tout faire pour terminer les travaux à temps", a dit M.Aliev.

L'oléoduc sera mis en service au milieu de 2005. Sa construction est effectuée avec le concours de plusieurs sociétés internationales dont British Petroleum.

Le conflit du Haut Karabakh n'empêche pas aux étrangers d'investir en Azerbaïdjan. Le Haut Karabakh est une enclave arménienne sur le territoire azerbaïdjanais qui est devenue une république autoproclamée au début des années 1990 au terme d'une guerre contre l'armée azerbaïdjanaise.

"Cette situation ne gêne pas les investisseurs potentiels et nous avons beaucoup d'investisseurs étrangers sérieux en Azerbaïdjan", a rappelé le chef d'État.

S'agissant des éventuels moyens de règlement de la crise du Haut Karabakh, M.Aliev a relevé: "l'Azerbaïdjan reste attaché aux principes du droit international et il réclame le retrait des forces d'occupation arméniennes du territoire azerbaïdjanais (l'Arménie contrôle près de 15% du territoire de l'Azerbaïdjan depuis la guerre, y compris le corridor de Latchine reliant le Haut Karabakh à l'Arménie).

"Nous acceptons différentes solutions de règlement du conflit qui respectent les principes du droit international et l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan". "L'intégrité territoriale est un principe fondamental qui ne doit pas faire l'objet de discussion. Dans le même temps, nous sommes prêts à rechercher des compromis sur d'autres aspects dont le statut autonome de la région et les problèmes de la sécurité", a conclu Ilkham Aliev.

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