"D'après la législation actuelle, si une compagnie a une fois été vérifiée sur un point, on ne la revérifie plus sur ce point. Vympelkom n'a pas encore subi de telles vérifications", a indiqué la source interrogée par RIA Novosti.
"On a vérifié Lukoil, on a vérifié Surgutneftegaz. Là où il y a plus d'argent, on vérifie toujours. Telle est la logique d'un percepteur d'impôts, et il n'y a rien d'étonnant là-dedans", selon la source.
"Le problème est ailleurs: la société et les entreprises craignent que quelqu'un n'utilise les vérifications en tant que moyen de pression administratif", a indiqué le responsable russe.
"Si vous êtes sûrs qu'il s'agit d'un contrôle objectif, vous n'aurez pas à vous inquiéter et ne direz pas un mot. Aujourd'hui, on ne croit pas à l'objectivité des vérifications", a-t-il dit.
Dans le même temps, on constate un grand nombre d'abus dans les systèmes fiscal, douanier et judiciaire, a-t-il avoué.
Selon la source, les contrôles sont autant nombreux au niveau régional, et ils sont chose courante pour certaines compagnies.
Le responsable a toutefois indiqué: "Il faut avouer une qualité et une objectivité insuffisante du travail des instances fiscales".