Statoil disposée à investir dans le gisement Shtokman

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MOSCOU, 28 juin - RIA Novosti. La société norvégienne Statoil envisage d'acquérir une part de 25 pour cent dans la mise en valeur du gisement de condensat de gaz Shtokman. Dans ce cas elle pourrait investir dans ce projet "autant de moyens qu'il le faudra", a déclaré le président de Statoil, Helge Lund, dans une interview accordée au très sérieux quotidien politico-économique Vedomosti.

Selon lui, Statoil, deuxième producteur de gaz européen après Gazprom, "entame une activité plus concrète en Russie". Le projet norvégien Snohvit (Blanche-neige) en mer de Barents est le premier projet de production de gaz liquide en Europe. Ses technologies pourraient être utilisées pour la mise en valeur de Shtokman (gisement situé sur le plateau continental russe en mer de Barents, dont les réserves de gaz et de condensat de gaz sont estimées à respectivement 3.205,3 milliards de mètres cubes et 30,98 millions de tonnes). Dès 2006, des tankers achemineront le gaz de Snohvit jusqu'aux Etats-Unis. Ce projet est très important pour la Russie également. Par lui aussi le gaz russe de Shtokman pourrait être livré sur le marché américain.

En travaillant en Russie, Statoil évalue d'abord les risques. Ce business est fondé sur le long terme, il implique une assise fiscale et une législation stables, a fait remarquer le patron de la société norvégienne. Ce qui est essentiel, c'est que le système fiscal soit précis, transparent et invariable.

Pour Helge Lund, le renforcement du contrôle de l'Etat sur les ressources stratégiques n'a rien d'inquiétant. Pour lui, il s'agit là d'une tendance mondiale du moment que le secteur énergétique gagne en importance dans la plupart des pays.

Helge Lund a rappelé que 71 pour cent des actions de Statoil appartenaient à l'Etat norvégien. Cependant, il est très important que le capital privé lui aussi soit présent dans le secteur. C'est la garantie de technologies pointues et du rendement, a relevé le président de Statoil.

La société norvégienne entend investir sur le long terme en Russie. Pour des raisons de proximité géographique et de rapports politiques stables. Sur le plan des technologies les sociétés norvégiennes et russes ont beaucoup de points communs. La compagnie a décidé de travailler en Russie parce que convaincue de pouvoir y organiser son activité en écartant tous les risques, a dit Helge Lund.

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