"La fusion des usines automobiles nationales n'en est encore qu'au stade de l'idée. La question reste ouverte mais, à l'avenir, leur consolidation semble inévitable", a-t-il déclaré aux journalistes mardi à Nijni-Novgorod, un centre de l'industrie automobile russe situé à 500 km à l'est de Moscou sur la Volga.
Boris Aliochine n'écarte pas l'éventualité de la création d'une grosse compagnie nationale mais rappelle que l'Etat n'a aucun projet précis de fusion des constructeurs automobiles.
Au cours de sa conférence de presse mardi au Kremlin le président Vladimir Poutine a dit que l'Etat n'imposerait aucune solution de fusion aux propriétaires des usines automobiles géantes.
C'est en ces termes qu'il a exprimé son attitude envers les perspectives de la création d'un holding qui regrouperait les usines KamAZ, AutoVAZ et GAZ.
"Certes, ce remembrement est possible mais c'est aux propriétaires de ces entreprises qu'il appartient de prendre la décision définitive", a expliqué le président russe.
Si tel est le cas, "nous approuverons certainement cette décision sans imposer aucune solution", a déclaré Vladimir Poutine.
