"La Russie et l'UE ont besoin l'une de l'autre et peuvent réaliser des progrès importants en coopérant dans les domaines de l'économie, de l'énergie, de l'écologie et dans le règlement des problèmes internationaux. Les échanges commerciaux entre la Russie et l'UE ne cessent d'augmenter à l'avantage des deux parties. En perspective, c'est l'intégration des marchés des affaires et du travail russes et européens", a affirmé M. Vanhanen.
Cet axe de développement naturel suppose un rapprochement de la Russie et de l'UE dans le domaine de la politique et la législation du travail, a-t-il souligné.
L'UE et la Finlande qui en assume actuellement la présidence attendent que la Russie ratifie la Charte sociale du Conseil de l'Europe que la Russie a signé en septembre 2000, a ajouté le premier ministre finlandais.
Le président de la Fédération des syndicats indépendants de Russie, Mikhaïl Chmakov, a déclaré pour sa part que "l'un des principaux objectifs de la FSIR consiste à obtenir la ratification par la Russie de la Charte sociale".
La coopération entre la Russie et l'UE en matière du travail est parfaitement naturelle parce que les deux parties sont confrontées aux mêmes problèmes: le vieillissement de la population, la pénurie et la faible mobilité de la main-d'�uvre dans certaines industries, la migration illégale, a poursuivi le chef du gouvernement finlandais.
S'agissant de l'amélioration de la mobilité de la main-d'�uvre, M. Vanhanen a évoqué à titre d'exemple le projet pilote de financement Interreg en cours de réalisation entre l'Est de la Finlande et le Nord-Ouest de la Russie.
Dans le cadre de ce projet qui sera achevé à la fin de 2007 une assistance sera apportée aux entreprises ayant besoin de main-d'�uvre des deux cotés de la frontière.
