"Dans le passé, nous (acteurs du marché) nous orientions sur le pétrole et l'économie américaine, maintenant, nous regardons de près les marchés asiatiques et les risques de crédit", a-t-il indiqué.
Ces dernières années les marchés mondiaux sont caractérisés par des taux d'intérêts bas, ce qui a poussé les investisseurs mondiaux à canaliser leurs ressources vers les marchés émergeants et des actifs corporatifs, en quête de plus grands rendements, a relevé l'expert.
Mais la crise sur les marchés des valeurs mondiaux provoquée par Pékin a incité de nombreux acteurs du marché à réviser leurs stratégies d'investissement, a-t-il estimé.
La semaine dernière, le gouvernement chinois a pris des mesures en vue de supprimer la bulle spéculative sur le marché national des valeurs surchauffé. Le marché chinois a reculé, entraînant les places européennes et américaines. Le marché russe les a suivis.
Pour ce qui est des évolutions ultérieures sur les marchés mondiaux, il est à ce jour difficile de faire des pronostics, a estimé l'expert. "Ces évolutions dépendent dans une plus grande mesure des marchés mondiaux que du marché russe", a expliqué Der Megreditchian.
Si les marchés mondiaux commencent à se stabiliser, la volatilité du marché russe sera d'environ 2 à 3%, mais si la situation actuelle persiste, le marché pourrait reculer de 15 à 20%, a encore estimé l'expert.