Hausse de 3 à 7% des importations de viande prévue en 2007 (MERT)

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BELGOROD (Russie centrale), 20 avril - RIA Novosti. Le ministère russe du Développement économique prévoit un accroissement de 3 à 7% des importations de viande en 2007, a annoncé lors d'une réunion à Belgorod (sud-ouest de la Russie centrale) Alexeï Sokolov, un des responsables du ministère.

La réunion de Belgorod était consacrée à la réalisation du projet national "Développement de l'Agroalimentaire" (l'Etat réalise trois autres "projets nationaux" : Education, Médecine et Logement).

Son collègue du ministère, Vitali Goudine, a annoncé lors de cette réunion que l'an dernier, les importations de viande des pays de l'"étranger lointain" (Etats hors ex-URSS plus pays baltes) s'étaient élevées à 3 171 600 tonnes, soit une hausse de 3% par rapport à 2005. Les importations en provenance des pays de la CEI, hors la Biélorussie, se sont chiffrées l'an dernier à 2 900 tonnes, par rapport à 64 600 tonnes en 2005.

Le gouverneur de la région de Belgorod, Evgueni Savtchenko, a qualifié d'"accablantes" les prévisions ministérielles, estimant que cette année les importations de viande doivent se réduire de 300 000 tonnes. La production nationale doit augmenter, selon lui, de 180 000 à 200 000 tonnes pour la viande rouge et de 200 000 à 220 000 tonnes pour la volaille.

Le ministre de l'Agriculture, Alexeï Gordeev, a appelé à défendre les intérêts des producteurs nationaux.

"On se demande comment la viande surgelée importée d'outre-Atlantique peut être compétitive sur notre marché?" s'est-il interrogé, appelant à faire le maximum pour ouvrir le marché "à la viande russe".

Alexeï Sokolov a annoncé que la consommation de viande par tête d'habitant s'est élevée à 57 kg l'an dernier, "niveau qui reste en-dessous du niveau de consommation de 70 à 75 kg dans les pays développés".

La consommation de viande par tête d'habitant en Russie est trois fois moins élevée qu'aux Etats-Unis et deux fois moins importante qu'en France, en Allemagne ou en Grande-Bretagne, a indiqué le responsable. Cela témoigne de l'existence d'un "potentiel de croissance", a noté Alexeï Sokolov.

L'année 2006 a vu se produire des changements de structure dans la production de viande en Russie, a-t-il ajouté. La part de la volaille est passée à 31% en 2006 contre 20% en 2002. Celle de la viande de porc n'a pas subi de changements substantiels, mais celle de la viande de boeuf s'est ramenée de 42% en 2002 à 33% en 2006.

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