Réduction de l'afflux de main-d'oeuvre d'Europe de l'Est vers la Grande-Bretagne

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LONDRES, 21 août - RIA Novosti. Selon les données officielles du Home Office britannique publiées mardi, l'afflux de main-d'oeuvre des nouveaux pays de l'Union européenne vers la Grande-Bretagne ne cesse de se réduire.

Au deuxième trimestre de l'année en cours, 50.000 travailleurs venus d'Europe centrale et d'Europe de l'Est se sont enregistrés en qualité de demandeurs d'emploi en Grande-Bretagne. Les Polonais représentent près des deux tiers d'entre eux. Notons, à titre de comparaison, qu'au premier trimestre de 2007, le nombre de citoyens des nouveaux pays de l'UE enregistrés en qualité de chercheurs d'emploi au Royaume-Uni a été de 52.000 personnes et au quatrième trimestre de 2006, de 65.000 personnes.

Après l'élargissement de l'UE en mai 2004, seules la Grande-Bretagne, l'Irlande et la Suède ont autorisé les citoyens des nouveaux pays de l'Union à venir travailler librement sur leur territoire. Le nombre de ceux qui souhaitaient trouver un emploi en Grande-Bretagne a été 20 fois supérieur au niveau attendu, ce qui a permis de combler immédiatement la pénurie de main-d'oeuvre au Royaume-Uni.

Selon les autorités britanniques, ces trois dernières années, au moins 683.000 Européens de l'Est sont venus s'installer dans le pays (ce chiffre ne tient pas compte des personnes à charge et des travailleurs en situation irrégulière). L'expression "Polish plumber" ("plombier polonais") est devenue le terme commun pour désigner les ouvriers peu qualifiés venus des pays de l'ancien bloc socialiste.

Cette situation a amené les autorités britanniques à réfléchir sur la façon de réguler le marché du travail après l'adhésion de la Bulgarie et de la Roumanie à l'UE, afin de faire face à l'afflux possible de travailleurs immigrés bulgares et roumains.

Ces derniers ne sont pas autorisés à venir chercher librement du travail en Grande-Bretagne. En outre, il ne leur suffit pas de notifier leur intention de se faire embaucher: ils auront besoin d'un permis de travail. Tout porte à croire que ces mesures ont porté leurs fruits: selon les statistiques, au deuxième trimestre de 2007, le nombre de citoyens bulgares et roumains ayant présenté une demande de permis de travail en Grande-Bretagne a tout juste dépassé les 9.500 personnes.

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