Mardi le gouvernement serbe a approuvé le traité international de coopération avec la Russie dans le domaine pétrogazier qui sera signé le 25 janvier à Moscou.
Après la signature de ce document, la Serbie deviendra un pays plus stable, ce qui se répercutera positivement sur l'industrie locale et le bien-être de la population, a noté le premier ministre.
Le coût de la vente à Gazprom de la compagnie pétrolière serbe NIS et de la pose sur le territoire du pays d'un gazoduc dans le cadre du projet South Stream n'est pas divulgué.
D'après le président de Gazprom, Alexeï Miller, qui s'est rendu en Serbie en automne 2007, la construction du gazoduc South Stream, la participation à la privatisation de la société NIS et la création d'un entrepôt souterrain de gaz de 800 millions de mètres cubes de gaz près de Banatski Dvor représentent "des positions complémentaires".
Le hongrois MOL, l'autrichien OMV, le polonais PKN Orlen, le grec Hellenic Petroleum, le roumain Rompetrol et le russe Lukoil ne cachaient pas non plus leur intérêt pour l'acquisition de NIS.
Le tronçon sous-marin du South Stream passera sous la mer Noire et reliera la Russie et la Bulgarie. Le montant global des investissements dans le projet est évalué à plus de 10 milliards de dollars. Le gazoduc qui sera opérationnel vers 2013, transportera en direct près de 30 milliards de mètres cubes de gaz vers l'Europe du Sud.
