"Il est absolument clair que des compagnies russes domineront ces projets, et il est aussi clair que seules deux compagnies pourraient être à la hauteur de la tâche", a-t-il indiqué dans une interview publiée jeudi par le quotidien Kommersant, faisant allusion aux entreprises Gazprom et Rosneft.
Selon M. Khristenko, en autorisant l'exploitation de son sous-sol, l'Etat a intérêt à maintenir le contrôle des gisements, et il est "pour le moins logique" que les projets gaziers soient confiés à Gazprom et les projets pétroliers à Rosneft.
Evoquant une autre compagnie pétrolière publique, Zarubezhneft, le ministre russe a estimé que cette dernière se concentrerait selon toute vraisemblance sur l'exploitation de gisements à l'étranger. "Elle dispose de très bonnes perspectives sur les marchés d'Afrique, du Moyen-Orient et d'Amérique latine où l'Etat russe souhaite marquer sa présence", a-t-il souligné.