"Dans le contexte d'une croissance économique soutenue, nous sommes parvenus à réduire nettement le taux de chômage qui s'élève désormais à 6% de la population active. Rien qu'en 2007 le nombre de chômeurs a reculé de 10%", a affirmé dans son allocution Viktor Kozbanenko, en charge de l'emploi au ministère russe de la Santé et du Développement social.
En chiffres absolus, ce résultat signifie que plus de 600.000 personnes ont trouvé un emploi, a-t-il précisé.
Parmi les principaux problèmes qui affectent le marché russe de l'emploi, M. Kozbanenko a cité la pénurie de main-d'oeuvre due au recul démographique, la concurrence serrée pour la main-d'oeuvre qualifiée, la nécessité de réformer l'enseignement professionnel et de créer des emplois pour les jeunes.
"A l'heure où les tendances de crise se renforcent sur les marchés financiers mondiaux, la Russie demeure plus qu'un "îlot de stabilité": par son potentiel non négligeable, elle peut contribuer à aplanir les séquelles de la crise financière", a souligné le responsable russe.
L'allocution de Viktor Kozbanenko a apporté une note d'optimisme à la session de la Commission du développement social de l'ONU marquée par des statistiques décourageantes: si l'économie mondiale a crû de 3,8% en moyenne entre 1996 et 2006, le taux de chômage moyen est resté inchangé à 6%.
