"L'Etat et la société y sont mal préparés", a-t-il indiqué.
Selon M. Dvorkovitch, la capacité du pouvoir à faire face à une crise durable consiste à ne pas renoncer aux projets d'investissement de longue haleine. "Durant cette année, nous aurions pu faire tout ce qui a été annoncé par le président, mais tout n'a pas été fait", a déploré le conseiller présidentiel.
Le pouvoir n'a pas été en mesure de sélectionner des "projets concrets ayant un grand effet multiplicateur", a-t-il ajouté.
A titre d'exemple, M. Dvorkovitch a cité le logement et l'infrastructure.
D'autre part, le conseiller présidentiel a souligné que les milieux d'affaires et les investisseurs doivent s'appuyer sur leurs propres forces avant tout. "L'Etat ne sauvera personne, les investisseurs doivent agir le plus indépendamment possible", a expliqué M. Dvorkovitch.