Eventuelle fusion Gazprom-Naftogaz: le groupe russe modernisera les gazoducs ukrainiens

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Le PDG de Gazprom Alexeï Miller.  - Sputnik Afrique
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La décision d'unifier le russe Gazprom et l'ukrainien Naftogaz doit profiter aux deux parties, et si cette décision est adoptée, le groupe russe aidera l'Ukraine à moderniser ses gazoducs de transport, a annoncé lundi le PDG de Gazprom Alexeï Miller.

La décision d'unifier le russe Gazprom et l'ukrainien Naftogaz doit profiter aux deux parties, et si cette décision est adoptée, le groupe russe aidera l'Ukraine à moderniser ses gazoducs de transport, a annoncé lundi le PDG de Gazprom Alexeï Miller.

"La proposition d'unir les deux sociétés s'inscrit parfaitement dans la tendance mondiale axée sur la fusion de compagnies énergétiques, a-t-il déclaré aux journalistes.

Et de poursuivre: "En cas de fusion entre Gazprom et Naftogaz Ukraine, le réseau de transport gazier ukrainien pourrait être entièrement modernisé grâce aux ressources financières du géant russe".

D'une longueur de 37.500 km, ce réseau compte 71 stations de compression et 13 stockages souterrains de gaz d'une capacité totale de 32 milliards de m3. Le débit annuel des gazoducs menant vers l'Europe s'élève à 141 milliards de m3. Ce chiffre est très important si l'on tient compte du fait qu'en 2009, la Russie a exporté 167 milliards de m3 de gaz et en 2010, ce volume doit passer à 217 milliards.

"La fusion pourrait s'opérer par étapes", a ajouté M.Miller.

L'idée d'unifier Gazprom et Naftogaz a été formulée le 30 avril dernier par le premier ministre russe Vladimir Poutine au terme d'une rencontre avec son homologue ukrainien Nikolaï Azarov. Le chef du gouvernement russe a alors précisé que cette proposition ne supposait pas l'absorption de la société ukrainienne par le groupe russe.

A la veille de sa visite en Ukraine (les 17 et 18 mai), le président russe Dmitri Medvedev a souligné qu'il n'était pas question d'unir immédiatement Gazprom et Naftogaz, mais de regrouper certains des actifs appartenant aux deux compagnies ou de créer une coentreprise. Son homologue ukrainien Viktor Ianoukovitch estime pour sa part que ce processus ne pourra avoir lieu que sur une base paritaire.

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