South Stream: un nouveau participant éventuel au projet

© RIA Novosti . Sergey Gryizounov / Accéder à la base multimédiaSali Berisha, le premier ministre albanais
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Les pays voisins de l’Albanie sont prêts à construire une branche du gazoduc South Stream en projet dans la direction du port albanais de Vlorë, a annoncé vendredi dernier Sali Berisha, le premier ministre albanais, cité par le quotidien russe Vzgliad.

Les pays voisins de l’Albanie sont prêts à construire une branche du gazoduc South Stream en projet dans la direction du port albanais de Vlorë, a annoncé vendredi dernier Sali Berisha, le premier ministre albanais, cité par le quotidien russe Vzgliad.

Rappelons que South Stream est un projet commun entre le russe Gazprom et l’italien Eni d’un montant de 10 milliards de dollars et qui vise à assurer les livraisons du gaz russe en Europe en contournement de l’Ukraine. Le tronçon maritime du gazoduc devra passer par le fond de la mer Noire.

La mise en oeuvre de la partie terrestre du projet a nécessité la signature d’accords intergouvernementaux entre la Russie et la Bulgarie, la Serbie, la Hongrie, la Grèce, la Croatie et l’Autriche.

Entre-temps, l’Union Européenne cherche à mettre en place le gazoduc alternatif Nabucco destiné à réduire la dépendance de l’Europe vis-à-vis du gaz russe. Toutefois, le gazoduc Nabucco n’est pas sensé atteindre l’Albanie ni même ses voisins les plus proches, à savoir la Serbie, le Monténégro, la Macédoine et la Grèce. Les gazoducs principaux d’Europe ont en général tendance à contourner l’Albanie en dépit du fait que cette dernière soit située entre l’Europe de l’Est et de l’Ouest. Ce n’est qu’en 2012 que l’Albanie commencera à être approvisionnée en gaz via le gazoduc TAP (Trans Adriatic Pipeline) qui passera de la Grèce, via l’Albanie et par le fond de la mer Adriatique, vers l’Italie du sud. Le gazoduc transportera le gaz en provenance du Proche-Orient.

L’Albanie n’est pas un acteur important dans le cadre du projet South Stream du point de vue de la consommation du gaz naturel, explique Alexandre Koudrine, l’expert à la Fondation " Institut de l’énergie et des finances ". L’Albanie n’a besoin d’importer du gaz que pour assurer le développement harmonieux de son économie, estime-t-il. En tant que pays de transit, l’Albanie est sans intérêt en raison de son instabilité politique. Toutefois, un éventuel gazoduc passant par l’Albanie constituerait une diversification possible des voies de transport du gaz.

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