La Banque centrale d'Irak fait état d'une diminution de 10 milliards de dollars des réserves irakiennes en devises depuis novembre dernier.
Les spéculateurs irakiens ont rapidement pris conscience de l'avantage qu'ils pouvaient tirer des sanctions occidentales contre l'Iran et la Syrie et du défaut des devises qui en découlerait. Des sommes importantes en liquide ont été transférées sur le territoire des deux Etats voisins. Le résultat a été des bénéfices rapides et immenses pour les spéculateurs et, pour l'économie irakienne, une baisse immédiate du dinar qui avait perdu 11 % de sa valeur.
Jusqu'à ces derniers temps la Banque centrale d'Irak mettait en vente un montant de devises conforme à la demande. Au cours de ces derniers mois les quantités de devises ainsi vendues ont subi une brusque augmentation. Le gouvernement irakien a accusé la Banque centrale de la baisse du taux de change du dinar.