La dépression globale ou la stagnation léthargique

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La dépression globale ou la stagnation léthargique : les experts ont présenté aux leaders du G20 les scénarios du développement de l’économie globale au cour des dix années prochaines. Dans un rapport spécial on annonce que la crise de 2008 a deux variantes du développement.

La première permettra de revenir à la croissance lente dans 5-7 ans. Selon la deuxième, au cours des 10 prochaines années les chocs politiques et économiques auront lieu dans le monde. Dans les Etats il faudra réorienter définitivement l’économie et la consommation intérieure. Les leaders actuels, les Etats-Unis et l’UE, doivent faire preuve de volonté politique et mener une politique budgétaire consolidée. Le scénario prévoit la croissance de l’inflation, la baisse de la consommation dans les pays développés et comme conséquence, la baisse de la demande pour l’exportation des pays en voie de développement. Les experts sont persuadés que la probabilité de la réalisation du scénario est estimée à 90%. Cette variante est viable, cependant non pas avec les approches politiques actuelles, est persuadé le financier Roman Andreev :

« Les actes doivent être précis, ce qui est impossible aujourd’hui parce qu’aux Etats-Unis et en UE les divergences existentielles et politiques sont fortes. Il faudra au moins 5 ans pour lancer une action concertée. D’autre part, la réorientation des pays tels que l’Inde et la Chine sur le marché intérieur c’est aussi une variante compliquée qui prendra beaucoup de temps ».

La deuxième variante prévoit l’effondrement économique, dans le rapport elle est appelée « l’effet domino ». La probabilité de ce scénario est estimée à 15%. L’économiste Dmitri Khestanov est d’accord avec cette opinion.

« Les prévisions catastrophiques ne se réalisent pas. Les systèmes monétaires contemporains diffèrent de ceux qui étaient à l’époque de la Grande dépression. A l’époque les principales monnaies mondiales ont été attachées avec de l’or qu’on ne peut pas imprimer. Le plus grand risque auquel tous les pays feront face, c’est la croissance générale du niveau de l’inflation ».

Les experts soulignent qu’il faut attendre encore longtemps la croissance, mais il reste de moins en moins de temps pour prendre les décisions. /G.
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