Les capitaux se déplacent vers l'Ouest

Les capitaux se déplacent vers l'Ouest
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Le reflux des capitaux des banques occidentales de l'Europe Orientale et Centrale se renforce. L'information sur cela se trouve dans le rapport suivant de la Banque Européenne de la reconstruction et du développement (BERD). Déjà vers le milieu de 2011, le volume des investissements des pays de la zone euro dans la région a été réduit de 970 milliards de dollars (soit un quart du PIB global oriental), jusqu'à 885 milliards.

La tendance se prolonge aussi dans l'année courante. Le portefeuille de crédit des banques locales a maigri considérablement surtout dans les pays Baltes, en Croatie, en Hongrie, en Macédoine et en Slovénie. Les institutions financières de la Serbie, de la Roumanie et de la Bulgarie ont subi des pertes.

Les anciens pays socialistes manifestent aujourd'hui un ensemble classique de signes accompagnant l'économie en crise : la réduction du PIB et des volumes de l'exportation. Les agences américaines de cotation baissent sans cesse le niveau de la sécurité de crédit des victimes. Que signifie le retrait des capitaux occidentaux des pays-partenaires de l’UE : le pressentiment des nouveaux chocs ou bien, les pays de la zone euro ont eux-mêmes besoin d'argent ? Ici l'opinion du docteur Mikhaïl Delyagine, le directeur de l'Institut des problèmes de la mondialisation :

« Ce sont l’envers et l’endroit du même facteur. Dans la zone euro, il y a la crise, ces membres éprouvent un manque aigu d'argent, c'est pourquoi l'argent revient dans la zone euro des sphères assez risquées. Et, en partant de l'Europe de l'Est, il aggrave davantage leurs difficultés économiques. Quand le monde s’enfonce dans une crise, c’est la périphérie qui souffre en premier lieu et plus durement ".

Les marchés de l'Europe Centrale, Orientale et celle du sud-est sont particulièrement dépendants de l'affaiblissement de la conjoncture dans la zone euro. Cette opinion appartient à l'autre expert, docteur Dirk Bröckelmann, représentant d’une compagnie allemande qui s’occupe de l'assurance des crédits. Pratiquement aucun des pays de cette région n'a atteint le niveau d’avant la crise. Et les gouvernements accablés de dettes ne peuvent pas accorder une aide suffisante au business local. /L

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