Selon l'économiste principal de la compagnie Finam Management Alexandre Osine, si la proposition de la Commission européenne est adoptée, cela permettra d'améliorer sérieusement à court terme la situation économique dans l'Ancien Monde.
La création d'un régulateur unique est une base qui permettra de faire du fonds européen de stabilisation une structure qui créditera directement les banques. A mon avis, on peut dire que l'Europe a créé un système de stabilité assez sûr. La base de croissance est créée pour l'année prochaine.
Cependant, certains ne considèrent par le nouveau mandat de la BCE comme une panacée contre la crise. Selon l'économiste principal de la compagnie d'investissements Uralsib Kepital Alexeï Deviatov, l'unification de la politique budgétaire et fiscale serait beaucoup plus utile pour l'Europe.
Je ne pense pas que cela permettra de surmonter la crise parce qu'elle est provoquée par un déficit important, par les dettes de certains pays de la zone euro, il faut s'unir du point de vue de la politique fiscale. Il faut que l'Etat soit fédératif avec un organe unique responsable de la politique budgétaire et fiscale.
Pour que la BCE élargisse ses pouvoirs, tous les pays qui font partie de l'UE doivent approuver cette proposition. Cependant, selon Alexeï Deviatov, certains pays seront surement contre.
Le processus de transfert de souveraineté au centre est toujours un processus douloureux pour tous les pays. Si les pays périphériques se trouvant dans une situation financière compliquée sont prêts à un compromis, les petits pays européens dont la situation financière est moins difficile, tels que la Finlande et la Suède, seront préoccupés par le transfert d'une partie de leur souveraineté vers le centre.
La Grande-Bretagne peut se prononcer contre l'initiative de la Commission européenne. Le Royaume-Uni ne fait pas partie de l'UE, cependant les banques britanniques sont présentes sur le marché de l'UE, ce qui veut dire qu'elles sont partiellement sous la juridiction de la Banque centrale. T