Marché global de GNL : la Russie ne doit pas manquer sa chance

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La Russie développe ses capacités de production du gaz naturel liquéfié (GNL). La compagnie Gazprom a achevé la mise au point du projet de construction de l’usine « GNL-Vladivostok », d’une capacité de production annuelle d’au moins 10 millions de t, dont 7 à livrer au Japon et le reste – à la République de Corée.

De nos jours beaucoup de nouveaux acteurs apparaissent sur le marché mondial de GNL, et ce marché lui-même se développe plus vite que celui de gaz naturel pompé par conduite.

Sur la liste de nouveaux acteurs figurent la Tanzanie et le Mozambique Les réserves de gaz naturel du plateau continental est-africain sont évaluées par des experts à 5 trillions de mètres cubes. Cela est suffisant pour mettre en œuvre des projets de GNL. Il y a enfin l’Australie, qui devra dépasser le Qatar dans les années qui viennent. Vers la fin de la décennie la capacité totale des usines qui y sont construites représentera 80 millions de t de GNL. Comme nous le voyons, la situation sur ce marché mondial change rapidement et il faut en tenir compte, remarque Sergueï Pikine, directeur du Fonds de l’essor énergétique :

La situation est bien dynamique, il convient d’être souple. Le consortium Gazprom aura surement à réagir. Il n’est même pas question des quantités proprement dites, pour celles que Gazprom propose aujourd’hui il trouvera toujours un acheteur. Le marché d’Asie-Pacifique est énorme, on n’a qu’à travailler avec des compagnies et des acheteurs. Le potentiel existe, qui plus est après le marché d’Asie-Pacifique on peut étudier d’autres marchés, par exemple celui de l’Inde, qui n’est pas pour le moment demandé.

La Russie ne fait pas encore partie des leaders du marché de GNL, mais elle est capable d’améliorer ses positions, note Guennadi Chmal, président de l’Union des industriels du pétrole et du gaz :

A ce jour nous n’avons mis en service qu’une usine dans le cadre du projet « Sakhaline – 2 ». Tandis que le Qatar en construit une chaque année. Si actuellement ses capacités de production représentent près de 100 millions de t, vers 2020 il prévoit de les doubler. Ce que Gazprom planifie une usine près de Vladivostok, devra intéresser les voisins tels que le Japon, la République de Corée, la Chine, qui sont de gros consommateurs de GNL.

Au regard des spécialistes, la concurrence va devenir serrée sur le marché global de GNL, surtout dans la région d’Asie-Pacifique, où les prix sont traditionnellement rattachés à ceux du pétrole brut, ce qui garantit aux vendeurs un taux élevé de profit. Dans cette course il importe que la Russie ne rate pas sa chance.

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