Le président chypriote Nicos Anatsasiades s'est adressé à la Nation pour déclarer que la taxe sur les dépôts bancaires ayant provoqué une large indignation était une alternative à la faillite.
« J'ai choisi la solution la moins douloureuse compte tenu des circonstances, je comprends quel prix politique il faudra payer », a déclaré le président.
Les bailleurs de fonds, l'UE et le FMI, ont demandé l'instauration d'une taxe de 6,75 % sur les dépôts bancaires de moins de 100 000 euros et de 9,9 % au-delà de cette somme pour accorder, en contrepartie, à Chypre une aide de 10 milliards d'euros. /L