La Grèce se serre toujours la ceinture

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Le parlement grec a adopté un projet de loi dans le cadre du programme anticrise d’austérité. D’ici la fin 2014 près de 15 000 emplois devraient être supprimés dans la fonction publique. Les autorités du pays espèrent que cette mesure permettra d’obtenir une nouvelle tranche de crédit de l’UE et du FMI, mais les adversaires de cette réforme prédisent l’accentuation du chômage et des autres problèmes sociaux.

Les créanciers internationaux font pression sur les autorités grecques. Selon le ministre grec des finances Yannis Stournaras, principal négociateur avec Bruxelles, le pays n’a pas le choix. La Grèce a besoin d’un nouveau crédit pour payer les salaires et les allocations-vieillesse, a dit Yannis Stournaras cité par l’AFP.

Toutes les autres variantes sont moins efficaces pour la Grèce et pour l’UE, a dit l’expert de l’Institut d’Europe de l’Académie des sciences de Russie Vladislav Belov :

 

« Nous avons évoqué depuis longtemps deux variantes. Premièrement, le maintien de la Grèce dans la zone euro en dépensant beaucoup d’argent pour annuler ses dettes. Une telle politique équivaut en fait à un défaut technique de paiement. Deuxièmement, la sortie de la Grèce de la zone euro. Cette démarche entraînerait l'appauvrissement des habitants et aurait d’autres conséquences socio-économiques négatives ».

Le thème des mesures anticrise a été abordé à Bruxelles plusieurs jours avant l’actuelle séance du gouvernement grec. Les membres du Comité pour les problèmes économiques et monétaires du parlement européen ont invité le Commissaire de l’UE Olli Rehn, qui avait parlé de la nécessité de « ralentir » l’application des mesures de « consolidation budgétaire », à venir s’expliquer. De l’avis des centristes de droite, ces déclarations traduisent « le refus de la Commission européenne de mener une politique correcte ». Les centristes de gauche les qualifient, par contre, de boiteuses et exhortent Olli Rehn à se montrer « politiquement audacieux » et à reconnaître clairement que les mesures d’austérité dans les pays de l’UE ne s’avèrent pas payantes et de bénéficient pas du soutien politique ou social. Ces Etats ont besoin de stimulants économiques et non pas d’un simple « ralentissement des réformes actuelles », prétendent les centristes de gauche. T

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