L'Europe ne peut pas se passer du gaz russe (UIG)

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Les tentatives de persuader les Européens qu'ils pourront se passer du gaz russe sont une erreur, a déclaré le président de l'Union internationale du gaz (UIG) Jérôme Ferrier dans une interview accordée au journal français Le Figaro.

Les tentatives de persuader les Européens qu'ils pourront se passer du gaz russe sont une erreur, a déclaré le président de l'Union internationale du gaz (UIG) Jérôme Ferrier dans une interview accordée au journal français Le Figaro.

"Dans cette histoire des tensions entre Kiev et Moscou, certains ont cherché à faire croire que l'Europe pouvait s'affranchir du gaz russe, c'est faux. Même si les industriels américains ont obtenu récemment l'autorisation d'exporter leurs hydrocarbures de schiste, leurs livraisons iront en priorité vers l'Asie. Il n'est pas question de minorer le poids des tensions russo-ukrainiennes mais, dès que l'horizon se sera éclairci, on mesurera rapidement combien les routes du gaz peuvent être un grand facteur de stabilité à l'échelle de l'Europe tout entière", a estimé M.Ferrier.

En visite en Turquie le 1er décembre, le président russe Vladimir Poutine a déclaré que la Russie ne pouvait plus poursuivre la réalisation du projet South Stream, principalement en raison de la position non constructive de l'Union européenne. Par ailleurs, la Bulgarie n'a toujours pas avalisé l'entrée du projet dans sa zone économique exclusive. Le PDG du groupe public russe Gazprom Alexeï Miller a annoncé pour sa part que le projet South Stream était clos.

Le projet South Stream était appelé à approvisionner l'Europe en gaz russe en contournant l'Ukraine. Il a été bloqué par l'UE dans le cadre des sanctions visant Moscou en raison de son "implication" dans la crise en Ukraine.

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