"Si le prix baisse jusqu'à 20, 40 ou 50 dollars, cela n'a aucune importance", a indiqué le ministre dans une interview accordée à l'hebdomadaire Middle East Economic Survey.
Selon le ministre, une réduction de la production d'or noir, même en cas de baisse considérable des prix, ne répond pas aux intérêts de Riyad et des autres pays membres de l'OPEP.
Il a ajouté que son pays était prêt à "accroître la production de pétrole et à augmenter sa part sur le marché afin de satisfaire les besoins de nouveaux clients".
Depuis son pic de 115 dollars en juin, le baril de brut a perdu près de 50 % de sa valeur en raison du décalage croissant entre une offre abondante et une demande atone. La décision des pays membres de l'OPEP, prise le 27 novembre, de maintenir la production au niveau de 30 millions de barils par jour, n'a fait qu'aggraver l'effondrement des prix du pétrole.
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