Pour réduire le déficit de son budget, chiffré à 87 milliards de dollars, l'Arabie saoudite envisage d’emprunter de l'argent à l'étranger, le premier crédit étant estimé à 5 milliards de dollars, a annoncé le quotidien The Financial Times.
L'économie saoudienne est frappée de plein fouet par la baisse des cours de l'or noir. Selon les économistes saoudiens, si les prix du pétrole restent à leur niveau actuel, le déficit budgétaire du royaume pourrait atteindre 50% du PIB d'ici 2020.
Selon un analyste russe, la situation en Arabie saoudite est similaire à celle de la Russie, mais à une différence près: si Moscou recherche des moyens à l'intérieur du pays pour réduire le déficit, en réduisant les dépenses, Riyad agit autrement, en recourant à des emprunts à l'étranger.
Riyad, qui n'a compris la nécessité de diversifier ses exportations que cette année, n'est pas sûr de connaître le même succès que la Russie, qui a réduit à 45% la part de l'or noir dans ses exportations, selon l'analyste.
Pour surmonter ses difficultés économiques, Riyad a également décidé de tailler dans les coûteuses subventions à la consommation d’électricité, d’eau et de carburants et de procéder à une hausse de 40% du prix de l’essence.