Les banques se plient à la volonté de Washington

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De peur de s'attirer les foudres des États-Unis et de l’UE, de nombreuses banques ont renoncé à placer les euro-obligations russes.

Les sanctions à l'encontre de la Russie divisent non seulement le monde politique, mais aussi la sphère financière. Bruxelles et Washington poussent en effet les banques à renoncer de proposer à leurs clients des obligations russes. De grands établissements financiers européens, comme BNP Paribas, le Crédit Suisse, la Deutsche Bank, HSBC et UBS se sont pliés à cette injonction, de même que leurs confrères américains, à l'exemple de la Bank Of America, Citigroup, Goldman Sachs, J.P. Morgan Chase, Morgan Stanley et Wells Fargo, annonce The Wall Street Journal.

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Cependant, selon la source, certaines banques européennes, comme le groupe italien UniCredit et l'une des principales banques françaises, la Société générale, n'excluent pas d'offrir ces titres. D'après The Wall Street Journal, le placement devrait être organisé par les banques russes et chinoises.

Le quotidien économique Financial Times a annoncé le 15 mars que l'UE avait appelé les banques européennes à ne pas placer les obligations russes. Bien que les resrtictions imposées par l'UE n'interdisent pas de placer des titres russes, Bruxelles craigne qu'une telle démarche n'affaiblisse l'effet des sanctions visant la Moscou.
De leur côté, les autorités des États-Unis ont également émis une recommandation demandant aux banques américaines de ne pas participer aux transactions d'obligations russes.

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A la mi-mars, l'agence Reuters a indiqué que les sanctions antirusses semait le désaccord entre les Vingt-Huit, car les pays de l'UE n'arrivaient pas à s'entendre sur la question du renouvellement des sanctions contre le système bancaire russe, son industrie militaire et son secteur énergétique.

Début mars, l'Union européenne a prolongé jusqu'au 15 septembre 2016 les sanctions visant "les actions menées contre l'intégrité territoriale, la souveraineté et l'indépendance de l'Ukraine". L'Europe avait ainsi gelé les avoirs de 149 personnes physiques et 37 personnes morales, parmi lesquelles figurent des chefs d'entreprises et de hauts responsables russes, ainsi que des miliciens et les dirigeants des Républiques autoproclamées de Donetsk et Lougansk.

Outre les sanctions individuelles, l'Union européenne a introduit des restrictions économiques contre la Russie, valables jusqu'au 31 juillet 2016, ainsi que des sanctions contre la Crimée, dont la date d'expiration est fixée au 23 juin 2016.

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