La sortie de la Grande-Bretagne de l'UE réduira l'accès des institutions financières britanniques au marché commun européen, a déclaré le ministre néerlandais des Finances et président de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem, cité par Reuters.
Selon M. Dijsselbloem, les résultats du vote auront des effets négatifs sur la City en tant que centre financier international, un avantage incontestable pour ses concurrents, Amsterdam et Frankfort.
"Il y a plusieurs années, Londres plaçait dans une édition asiatique du Financial Times une publicité qui disait que c'était la ville où il fallait aller pour toute personne qui désire faire des affaires en UE. Aujourd'hui, ils ne pourront plus faire une publicité de ce type et les Asiatiques iront au lieu de cela à Amsterdam ou à Frankfort", a-t-il indiqué à la chaîne RTL.
En outre, pour les 2,2 millions de salariés du secteur bancaire et financier britannique, le vote en faveur de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne ouvre une longue période d'incertitudes lourde de menaces sur l'emploi et sur la capacité de la City à rester la principale place financière européenne.Le sort de l'industrie financière britannique dépendra des modalités de divorce négociées entre Londres et les 27 pays restants de l'Union, en particulier sur le "passeport européen", qui permet aux établissements implantés dans l'un des pays-membres de proposer ses services financiers dans tous les autres.
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