Un méthanier d’Engie achemine la première cargaison de GNL russe aux États-Unis

© Sputnik . Evguebi Odinokov  / Accéder à la base multimédiaСтроительство завода по производству сжиженного газа "Ямал СПГ"
Строительство завода по производству сжиженного газа Ямал СПГ - Sputnik Afrique
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Gaselys, le méthanier dont le trajet été suivi au cours de ces dernières semaines par de nombreux journalistes, est finalement arrivé à Boston pour y acheminer à bon port, d’après les médias, le premier lot de gaz naturel liquéfié de Yamal LNG.

Le port maritime de Sabetta, dans le district autonome des Nenets du Yamal - Sputnik Afrique
Les USA auraient acheté du gaz liquéfié produit en Russie
Le méthanier Gaselys transportant une cargaison de gaz naturel liquéfié (GNL) produit en Russie est arrivé à Boston, aux États-Unis, et se trouve actuellement dans la rade du port de cette ville du Massachussets, indiquent les données du système global de positionnement des navires.

Début janvier, des médias avaient rapporté que le tout premier lot de gaz naturel liquéfié de Yamal LNG était en route vers les États-Unis à bord d’un méthanier d’Engie. Chargé à l’Île de Grain, au Royaume-Uni, le méthanier devait arriver à Boston le 20 janvier. Toutefois, la veille, Gaselys a mis le cap sur le port espagnol d’Algeciras, ce qui n’a pas échappé aux médias. Plus tard, le groupe français Engie a expliqué ce détour par des intempéries  et a assuré que le navire arriverait à Boston.

Selon les médias, les États-Unis ont acheté du combustible bleu de production russe après la flambée des prix du gaz sur la côte orientale du pays, provoquée par la vague de froid qui s’était abattue sur plusieurs États.

Usine du GNL à Iamal - Sputnik Afrique
Projet gazier Yamal: «Total fait entrer la France dans le XXIe siècle multipolaire»
Le projet Yamal LNG est le premier projet important de liquéfaction de gaz naturel au-delà du cercle polaire. Il prévoit la construction d'une usine de liquéfaction de gaz alimentée par le gisement de South Tambey. Parmi ses actionnaires figurent notamment le russe Novatek (50,1%) et le français Total (20%). Dans le cadre de ce projet, il est prévu de construire trois lignes de production de 5,5 millions de tonnes chacune et une supplémentaire de capacité d’un million de tonnes. La production y a été lancée en décembre dernier.

Dans un premier temps, Novatek avait déclaré que le premier lot du GNL russe serait destiné au marché asiatique et c’est le chinois CNPC qui a été mentionné comme client potentiel. Toutefois, après le lancement de la production, il a été décidé de le livrer à Novatek Gas & Power. Ensuite, on a appris que le combustible reviendrait au malaisien Petronas.

Commentant ces informations, le ministre russe de l’Énergie, Alexandre Novak, a précisé que la Russie n’éprouvait aucune euphorie particulière concernant la livraison de son gaz naturel liquéfié à Boston, le marché du GNL étant global.

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