Le Nord Stream 2 n’est pas une menace pour l’UE, selon un ex-conseiller de Trump

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Un ancien conseiller des Présidents Donald Trump et George W. Bush se désolidarise de l’opinion commune américaine selon laquelle le projet de gazoduc russe Nord Stream 2 représente une menace.

La menace que représente le projet Nord Stream 2 pour la sécurité énergétique européenne est beaucoup trop exagérée par les autorités américaines, estime David Banks, ex-conseiller des Présidents Donald Trump et George W. Bush.

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Les points sur les «i» seront mis par la fluctuation des marchés, a-t-il indiqué à l'agence de presse RIA Novosti.

«Mon opinion sur le Nord Stream 2 diffère de l'opinion accréditée. Je ne suis pas autant préoccupé par la prédominance de la Russie sur le marché énergétique de l'UE. Les États-Unis sont aujourd'hui l'un des principaux exportateurs de gaz et continueront de croître dans ce domaine. La force du marché diminuera la capacité russe à utiliser ce levier face à l'UE», a-t-il en outre estimé.

Selon lui, à la lumière du durcissement des exigences de l'UE quant aux rejets de gaz à effet de serre, les groupes russes comme Gazprom peuvent avoir à investir sérieusement dans l'infrastructure. Les États-Unis sont ici gagnants et l'avantage concurrentiel de Gazprom, qui réside aujourd'hui dans le prix bas du gaz, pourrait être à terme nivelé.

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Le ministre américain de l'Énergie Rick Perry avait indiqué aux journalistes que Washington envisageait des sanctions supplémentaires contre le projet Nord Stream 2. Une possible nouvelle imposition contre les investisseurs et les entreprises construisant ce gazoduc avait été annoncée par The Wall Street Journal.

Le projet Nord Stream 2 est réalisé par la société russe Gazprom en coopération avec les entreprises européennes Engie, OMV, Shell, Uniper et Wintershall. Ce programme prévoit la construction d'un gazoduc d'une capacité de transfert de 55 milliards de mètres cubes par an depuis la Russie jusqu'à l'Allemagne en passant par la mer Baltique, soit une longueur de plus de 1.200 kilomètres. Les États-Unis s'y opposent énergiquement.

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