Angela Merkel : «L’économie mondiale se trouve dans une situation complexe»

© Sputnik . Iliya Pitalev / Accéder à la base multimédiaAngela Merkel
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Le ralentissement de la croissance économique mondiale serait lié aux tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine ainsi qu’à l’arrivée du Brexit, estime la chancelière allemande, Angela Merkel.

Dans le cadre d’une réunion en ce mardi 1er octobre avec des institutions financières internationales, la chancelière allemande, Angela Merkel, s’est exprimée sur la situation économique mondiale, notamment sur l’influence du conflit commercial USA-Chine et du Brexit sur celle-ci.

«Nous sommes d’accord sur le fait que l’économie mondiale se trouve dans une situation complexe, toutes les organisations parlent de ralentissement de la croissance, et nous le voyons en Allemagne dans notre propre perspective de développement.» a-t-elle déclaré en conférence de presse, après son entrevue avec des chefs d’institutions financières internationales.

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Le ralentissement économique est lié à «cette instabilité actuelle, d’une part à cause du conflit commercial entre les États-Unis et la Chine, d’autre part avec le Brexit, qui n’a pas encore eu lieu et dont personne ne sait comment il se produira» a-t-elle ajouté.

Entre les deux puissances économiques mondiales, les États-Unis et la Chine, une «guerre commerciale» dure depuis 2018. Au cours de cette période, les parties ont négocié plusieurs fois et ont constaté des progrès, mais ont néanmoins augmenté leurs tarifs d’importation. Leur dernière série de négociations remonte au 31 juillet, durant lesquelles il n’y a eu aucun progrès, les tensions commerciales s’étant au contraire aggravées. Les nouvelles taxes sont entrées en vigueur le premier septembre. Un autre round de négociations commerciales est prévu pour les 10 et 11 octobre.

Quant à la situation du Brexit, elle est maintenant au point mort: le parlement britannique s’oppose à l’accord avec l’UE tel qu’il a été proposé, mais s’oppose aussi catégoriquement à un Brexit sans accord. L’Union européenne refuse de reprendre les négociations et de réviser l’accord. Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, insiste pour que le pays quitte l’UE le 31 octobre, avec ou sans accord.

Selon Merkel, les institutions économiques et financières internationales se retrouvent «sous pression», dans une période où «la coopération multilatérale est d’une importance vitale». À cet égard, les prévisions du FMI apportent toutefois l’espoir d’une croissance continue de la consommation individuelle. La chancelière confirme que cette tendance se poursuit en Allemagne.

 

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