Et si le Danemark ne donnait pas son feu vert au gazoduc Nord Stream 2?

© Sputnik . Сергей Гунеев / Accéder à la base multimédiaРабочая поездка президента РФ В. Путина в Челябинскую область
Рабочая поездка президента РФ В. Путина в Челябинскую область - Sputnik Afrique
S'abonner
Si le Danemark refusait le passage du gazoduc Nord Stream 2 sur son territoire, le coût total du projet ainsi que ses délais de mise en service, seraient augmentés car les autres options seront appliquées, selon le ministre russe de l’Énergie.

Le coût du gazoduc russe Nord Stream 2 va connaître une augmentation si le Danemark n’accepte pas son passage dans sa zone économique exclusive, selon le ministre russe de l’Énergie Alexandre Novak. Il a confié dans une interview accordée à la radio russe Business FM qu’il y a encore une chance d’obtenir l’accord du Danemark pour la construction du gazoduc.

«Bien évidemment, la question se pose: qu’est ce qui se passera si le Danemark ne donne pas les autorisations nécessaires? Il y a d’autres options pour poser le gazoduc, elles vont tout simplement augmenter le coût du projet, et en ce qui concerne les délais, la réalisation sera prolongée de quelques mois», a expliqué Alexandre Novak.

Tubes pour le gazoduc Nord Stream 2 (photo d'archives) - Sputnik Afrique
Nord Stream 2 une «menace» pour l’Europe? Un sénateur russe répond
Néanmoins, il a tenu à souligner, alors qu’il n’y a toujours pas de réponse du Danemark, qu’il est inutile de réfléchir aux autres options pour le moment. En outre, il a fait savoir que le gazoduc était actuellement achevé à 85%.

À son tour, le porte-parole de l'Agence danoise de l'énergie (DEA), Ture Falbe-Hansen, a confié à Sputnik que les délais exacts d’examen de la demande pour le gazoduc n’étaient pas encore connus. Toutefois, il a ajouté que Copenhague, pour le moment, penchait plutôt pour la route sud-est pour le Nord Stream 2.

Le Nord Stream 2

Le projet Nord Stream 2 a été mis au point par la société russe Gazprom, en coopération avec les entreprises européennes Engie, OMV, Shell, Uniper et Wintershall. Il prévoit la construction d’un gazoduc d’une capacité totale de 55 milliards de mètres cubes par an, qui reliera le littoral russe à l’Allemagne via la mer Baltique.

Le projet est critiqué par la Lituanie, la Lettonie et la Pologne, qui le qualifient de politiquement motivé. 

Moscou a signalé à maintes reprises que le Nord Stream 2 était un projet purement économique qui répondait aux intérêts européens.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала