Combien l’épidémie de Covid-19 a-t-elle fait perdre à l’homme le plus riche de France?

© AP Photo / Thibault CamusBernard Arnault
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La panique a gagné cette semaine les marchés financiers à travers le globe, Wall Street connaissant jeudi sa pire séance depuis le krach boursier d'octobre 1987. Voici les grands perdants de la débâcle boursière.

Les milliardaires, dont les fortunes sont investies dans les marchés actions notamment dans les entreprises qu'ils dirigent ou dont ils sont les principaux actionnaires, sont ceux qui ont le plus perdu, relate l'AFP.

Les grands perdants

Le Français Bernard Arnault, troisième homme le plus riche du monde et PDG de LVMH, a perdu pour sa part 14 milliards en une semaine, à 84,6 milliards.

Jeff Bezos, l'homme le plus riche du monde, a vu sa fortune investie dans Amazon fondre, de 117 milliards de dollars en fin de semaine dernière à 109 milliards vendredi, soit 8 milliards de dollars de moins en sept jours, d'après des chiffres en temps réel du magazine Forbes.

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La fortune de Bill Gates, le co-fondateur de Microsoft, est, elle passée en une semaine de 108,2 milliards de dollars à 103 milliards vendredi, en baisse de 5,3 milliards.

L'homme d'affaires Warren Buffett, «l'oracle d'Omaha», a été pénalisé par la déroute des compagnies aériennes, dont son groupe Berkshire Hathaway est un actionnaire important. Sa fortune est passée de 81,6 milliards en fin de semaine dernière à 76,3 milliards vendredi.

Mark Zuckerberg, qui complète le top 5, a vu sa richesse diminuer de 9,2 milliards de dollars à 62 milliards dans le sillage de la chute boursière de Facebook.

Toutes ces pertes sont néanmoins virtuelles car les grosses fortunes n'ont pas vendu leurs titres et pourront donc regagner l'argent perdu si les marchés se redressent.

Chaos sur les marchés

La panique sur les marchés a entraîné un grand nombre d'investisseurs à se réfugier dans des actifs dits sûrs comme les titres de dette, et notamment la dette américaine.

Cette ruée a provoqué la chute des rendements de ces obligations, ce qui affecte les assurances-vie classiques et les contrats d'assurance-vie à annuités variables, dont une partie de la somme investie à la souscription fructifie selon les résultats de la Bourse jusqu'à la retraite de l'assuré.

Le taux des bons du Trésor à 30 ans, la plus longue échéance, était de 1,5% vendredi.

Le nombre de ménages américains possédant des actions, directement ou via des fonds, était, selon la dernière enquête de la Réserve fédérale sur le sujet, de 51,9% en 2016. C'est plus d'un Américain sur deux.

Ces actifs sont souvent contenus dans les plans d'épargne retraite 401(k).

Les investisseurs individuels vont donc avoir une mauvaise surprise lorsqu'ils vont recevoir leur prochain relevé. Ils verront sans doute que leur «fortune» virtuelle a diminué drastiquement, ce qui risque d'influencer leur comportement de consommateur. Or la consommation est le moteur de l'économie américaine.

 

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