Facebook et Twitter ont perdu 51,2 milliards de dollars depuis la suspension des comptes de Trump

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Les actions de Facebook et Twitter ont chuté suite aux annonces de suspension des comptes du Président sortant. Alors que Facebook a perdu environ 47,6 milliards de dollars pendant les échanges des 11 et 12 janvier, Twitter a enregistré une baisse de 3,5 milliards de dollars, rapporte Business Insider.

Après avoir bloqué les comptes de Donald Trump suite à l’assaut du Capitole par ses partisans, Twitter et Facebook ont perdu au total 51,2 milliards de dollars de leurs valeurs de marché lors des échanges au début de la semaine, indique Business Insider.

D’autres réseaux comme YouTube ou Twitch ont suspendu le profil du Président sortant pour une durée indéterminée, le 7 janvier. Twitter a quant à lui banni son compte de façon permanente le vendredi 8 janvier «à cause du risque de nouvelles incitations à la violence». Snapchat a annoncé la même mesure le 14 janvier.

Le 11 janvier, Facebook a plongé de 4%, et de 2,2% le lendemain, les actionnaires ayant vendu une partie de leurs actions, probablement par crainte d’abandon massif de la plateforme par des utilisateurs, explique le journal.

À la fermeture des échanges du 12 janvier, la capitalisation boursière du réseau social était de 47,6 milliards de dollars inférieurs à son niveau du 8 janvier.

Twitter a commencé la semaine avec une chute de 6,4%, puis de 2,4% le mardi. Au total, sa capitalisation boursière a diminué de 3,5 milliards de dollars.

Changement de tendance

Le 13 janvier, le réseau social a finalement regagné 2,9%, alors que Facebook a vacillé à son niveau de la fermeture des échanges précédents. D’après les analystes cités par Business Insider, ces diminutions représentent probablement des réactions instinctives qui s’inversent avec le temps.

Ayant retiré la plateforme Parler, «rival» de Twitter, de leurs boutiques en ligne, Apple, Google et Amazon ont légèrement grimpé, contrairement aux réseaux sociaux évoqués. Les détracteurs de cette plateforme expulsée par des géants du Web avaient pointé des incitations à la violence relayées par «des militants d’extrême droite».

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