L’organisateur de l’orgie gay ayant accueilli l’eurodéputé hongrois livre des détails de la soirée

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L’organisateur du «gang-bang» à Bruxelles ayant conduit à la démission de l’eurodéputé hongrois Jozsef Szajer s’est exprimé dans la presse belge, affirmant ne pas connaître cet homme politique. Il a également livré des détails sur l’intervention des policiers dans son appartement et leur reproche d’avoir dit «des choses horribles sur les gays».

David Manzheley, un doctorant polonais de 29 ans, est celui qui a organisé vendredi 27 novembre la fameuse orgie gay dans son appartement bruxellois en plein confinement. La police belge y a interpellé l’eurodéputé hongrois Jozsef Szajer, lequel a démissionné dans la foulée. L’hôte de la soirée s’est exprimé dans le quotidien flamand Het Laatste Nieuws (HLN).

Le jeune homme tient ce genre de fête plusieurs fois par an, malgré les restrictions imposées dans le plat pays cette année. «Lors de mes fêtes, j’invite toujours quelques amis, qui à leur tour amènent quelques amis […]. La seule différence est qu’entre-temps, nous avons aussi des relations sexuelles entre nous. Je ne vois pas ce qu’il y a de mal à cela», explique-t-il au journal.

Il affirme d’ailleurs qu’il n’était pas au courant qu’il accueillait l’homme politique hongrois: «Je ne connais pas cet homme. C’est l’ami d’un ami». «Nous sommes tous des adultes, tout se passe par consentement mutuel», ajoute-t-il. Un diplomate estonien a également été interpellé pour avoir participé à cette soirée.

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Au total, 25 personnes y étaient présentes, mais l’organisateur assure que tous se sont comportés «de manière responsable». «J’ai invité dix amis et ils ont été autorisés à amener les leurs à une condition: tous les invités devaient déjà avoir eu le coronavirus et ne devaient présenter aucun symptôme», détaille-t-il. «Il y avait aussi deux infirmières présentes, elles ne pensaient pas non plus que c’était dangereux».

L’intervention de la police

Cette fois auprès de la chaîne flamande VTM, David Manzheley a décrit le débarquement des forces de l’ordre à son domicile «sans mandat ni papiers». «Nous avons été attaqués par la police comme la Gestapo», dénonce-t-il. «Tout à coup, plein de policiers se trouvaient dans mon salon. Carte d’identité! Tout de suite! Mais nous ne portions même pas un slip. Comment pouvions-nous dès lors montrer notre carte d’identité?».

Les forces de l’ordre auraient d’ailleurs tenu des propos homophobes à l’encontre de ses invités. «Ils étaient très méchants et disaient des choses horribles sur les gays», affirme l’étudiant polonais. Conscient que sa soirée était interdite en raison des restrictions sanitaires, il appelle néanmoins à «se réunir pour protester contre ces règles, comme dans d’autres pays».

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