Un journaliste britannique se désole de l’état de la Royal Navy face à l'«ours russe»

© AP Photo / Rene Rossignaud L'équipage du HMS Bulwark (la Royal Navy) salue la reine Elizabeth II lors d'un voyage
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Un journaliste du Daily Mail a rendu compte du piteux état de l’armée britannique, notamment de sa marine. Face à ces carences, il dit craindre la menace de l’«ours russe».

Mark Almond, journaliste du Daily Mail et professeur à Oxford, se dit préoccupé par l’état des défenses britanniques, en particulier sur le plan naval, et accuse la Russie de profiter de ces faiblesses. Dans un récent article, il dénonce une «pénurie de personnel et d'équipements militaires», rendant la position du Royaume-Uni «extrêmement vulnérable».

Une situation particulièrement prégnante dans la Royal Navy, selon Mark Almond, qui se désole par exemple de la suspension d’exercices avec les réservistes de la marine ces dernières semaines pour économiser les ressources en cette période de pandémie.

S’il se félicite d’une récente augmentation de 16 milliards de livres sterling pour les dépenses liées à la défense (environ 17,4 milliards d’euros), le journaliste précise que cet investissement ne portera pas ses fruits «avant de nombreux mois, voire des années».

«L’ours russe»

Mark Almond souligne que ces faiblesses militaires pourraient être exploitées par la Russie. Il évoque notamment le cas de navires russes «récalcitrants» ayant dû être escortés 17 fois par la marine britannique cette année, un chiffre en augmentation par rapport à l’an dernier.
Le journaliste dénonce également les «démonstrations de force» de la marine et de l’aviation russe, en particulier au large de la Crimée.

Par ailleurs, M.Almond prédit que l’élection de Joe Biden et la mise en application du Brexit pousseront la Russie à continuer de «sonder [les] défenses» britanniques.

«Si vous détournez le regard pendant une seconde, l'ours russe bondira», écrit-il dans le Daily Mail.

Ce n’est pas la première fois que la presse britannique s’essaye aux prédictions quant à une potentielle «menace russe». Après un récent incident entre navires russe et américain au large du Primorie, le journaliste du Daily Express Paul Withers avait pronostiqué une «troisième guerre mondiale» qui débuterait par un affrontement entre Moscou et Washington.

Dernièrement, le Daily Mail avait suggéré que le Kremlin puisse frapper des villes américaines avec des armes nucléaires. Des vidéos d’essai du missile russe Tsirkon avaient entraîné des commentaires du genre.

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