Invité ce vendredi 5 mars sur RTL, Clément Beaune, secrétaire d'État aux Affaires européennes, s’est montré sceptique face à l’achat des vaccins chinois et russes par certains pays européens.
💬 Achat des #vaccins à travers l'Europe : "La solidarité européenne bénéficie à tout le monde, les pays à petit marché ne doivent pas casser ce cadre, le chacun pour soi n'est pas possible", estime @CBeaune dans #RTLMatin avec @VenturaAlba pic.twitter.com/WioAX06ksE
— RTL France (@RTLFrance) March 5, 2021
«S'ils [certains pays européens, ndlr] allaient chercher le vaccin chinois ou russe, je pense que ce serait grave», estime-t-il avant d’expliquer: «Ça pose un problème de solidarité et ça pose aussi un problème sanitaire. Le vaccin russe n'a pas encore été autorisé en Europe et le vaccin chinois n'en a même pas encore fait la demande».
«Nous trouverons des solutions dans le cadre européen»
Reconnaissant que ces pays, comme la République tchèque et la Slovaquie, «sont dans des situations sanitaires très difficiles», il souligne néanmoins l’importance de «ne pas sortir de ce cadre européen», car «ces pays bénéficient très largement de la solidarité européenne».
«Je comprends qu'ils cherchent, un peu par désespoir, des solutions. Mais nous trouverons des solutions dans le cadre européen», ajoute-t-il, appelant entre autres à «accélérer les cadences de production et de vaccination» pour régler les problèmes de livraison.
Spoutnik V approuvé par certains pays européens
Certains pays de l’UE ont enregistré le Spoutnik V sans attendre l’avis du régulateur européen. Ainsi, la Slovaquie est devenue le deuxième pays européen à enregistrer le 1 mars le vaccin russe après la Hongrie, rapporte le Fonds d'investissement direct russe (RFPI).
Le même jour, la Slovaquie a également reçu les premières doses du vaccin russe, a annoncé Igor Matovic présent à l’aéroport où atterrissait l’avion-cargo transportant les lots.
La République tchèque voisine s’est également renseignée sur le Spoutnik V le 28 février. Le Président Milos Zeman a déclaré que l’aval de l’Agence européenne des médicaments (EMA) n’était pas obligatoire.
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