Caucase: l'Ossétie du Sud attend le retour des réfugiés géorgiens de 2008

© RIA Novosti . Sergei RudkovskiiLes réfugiés géorgiens. Archive
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L'Ossétie du Sud est disposée, sous le contrôle de l'UNHCR, à réintégrer dans leurs anciens logements les Géorgiens qui on quitté le district sud-ossète Léningorski durant le conflit d'août 2008, selon une déclaration faite jeudi aux discussions de Genève par la délégation sud-ossète.

L'Ossétie du Sud est disposée, sous le contrôle de l'UNHCR, à réintégrer dans leurs anciens logements les Géorgiens qui on quitté le district sud-ossète Léningorski durant le conflit d'août 2008, selon une déclaration faite jeudi aux discussions de  Genève par la délégation sud-ossète.
  
Le texte de la déclaration stipule que les ressortissants géorgiens vivant dans le district sud-ossète  Léningorski (est de la république) ont, sous la pression de la propagande et des intimidations des autorités géorgiennes, abandonné leurs habitations pour gagner le territoire de la Géorgie. Par ailleurs le district Léningorski n'était le théâtre d'aucunes opérations militaires.

Le document stipule que plusieurs milliers de Géorgiens ethniques ont quitté le district et que maintenant ils "vivent dans des conditions précaires dans le village de Tserovani (Géorgie) construit à la va-vite grâce à l'argent des USA et de l'UE".

"La République d'Ossétie du Sud, dans le respect  des normes du droit international, est prête, sous le contrôle  du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Refugiés, à accueillir, dans les endroits où ils habitaient antérieurement les habitants du district Léningorski, victimes de la politique cynique de la propagande des autorités géorgiennes, ayant quitté leurs maisons et abandonnés leurs biens dans la période  du 7-12 août 2008, indépendamment de leur appartenance ethnique et sous réserve qu'ils reconnaissent la Constitution et les lois de l'Osssétie du Sud",  indique le texte de la déclaration.

La délégation sud-ossète a souligné que l'intégrité des maisons et des biens des citoyens de l'Ossétie du Sud de langue géorgienne du district Léningorski ayant gagné le territoire de la Géorgie avait été l'objet d'une sollicitude particulière et attendaient leurs propriétaires légitimes.

"Les infrastructures sociales et notamment les établissements d'enseignement en langue géorgienne ont aussi été scrupuleusement conservées et entretenus", précise la déclaration.

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