Une imprimante appartenant à une papeterie située dans l’agglomération de Toulouse, en Haute-Garonne, a été prise pour cible par des hackers le 28 octobre, la veille de l’attentat de Nice, rapporte La Dépêche du midi.
Selon le quotidien, l’appareil semble avoir été commandé à distance pour imprimer des feuilles comportant des menaces terroristes.
Arrivés au travail, des salariés de l’entreprise ont découvert sur 500 feuilles A4 des têtes décapitées accompagnées de textes: «Vous vous moquez de notre religion, on vous coupe la tête, c’est assez simple», comme l’indique le média.
En outre, les caméras de surveillance ont montré que l’imprimante s’était mise à fonctionner toute seule durant la nuit.
Une deuxième attaque
Comme l’indique le quotidien, un responsable a dit avoir pensé à un canular. Mais l’incident s’est reproduit le lendemain, en fin d’après-midi.
Et cette fois-ci, des visages d’Emmanuel et Brigitte Macron sont apparus sur les feuilles, suivis de menaces de décapitation.
«On vous surveille», était-il écrit dans le nouveau message.
Comme il s’agit d’une imprimante en libre-service, un client aurait pu «facilement relever son IP pour la pirater à distance», suggère le gérant de la structure, cité par La Dépêche du midi. «C’est une possibilité», a-t-il ajouté.
Suite à cet incident, une plainte a été déposée «vu le climat très tendu suite à la vague d’attentats qui s’abat sur le pays», a déclaré le responsable cité par le quotidien.
Le parquet de Toulouse a ainsi ouvert une enquête qui a été confiée à la police judiciaire.
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