Frédérik L., l'homme qui a tué trois gendarmes dans la nuit de mardi à mercredi à Saint-Just (Puy-de-Dôme) était «extrêmement déterminé à faire un carnage», a affirmé le procureur de la République de Clermont-Ferrand.
«C'est une véritable scène de guerre à laquelle nous avons tous été confrontés ce matin. Des centaines et des centaines de douilles, la maison incendiée, un individu surarmé», a décrit Éric Maillaud à la presse.
Après avoir incendié sa maison, laissé trois gendarmes au sol et blessé un quatrième, Frédérik L. a pris la fuite au volant de son 4x4 dont il a perdu le contrôle environ un kilomètre et demi plus loin, et versé sur le côté gauche à flanc de colline.
Protégé par un gilet pare-balles, son corps a été retrouvé à proximité de son véhicule.
L’assaillant avait tout un arsenal à sa disposition
Le père de famille, qui avait suivi une formation militaire, disposait de tout un arsenal: un pistolet Glock à la main, un fusil d'assaut -équipé d'un silencieux, d'une torche et d'un système de visée laser- et quatre couteaux à la ceinture.
Les premiers éléments recueillis par le médecin légiste orientent les enquêteurs vers la piste du suicide avec l'une de ses armes.
Ce que l’on sait de lui
Frédérik L. était arrivé dans la région il y a quatre ans, et suivait une formation d'élagueur.
Pratiquant de tir sportif, il se disait catholique très pratiquant, «voire extrémiste», et était adepte des stages de survivalisme, persuadé que la fin du monde était proche.
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