Une fête clandestine à Lille se termine par la verbalisation d’environ 60 personnes

© Photo Pixabay / kaicho20Une fête avec l'alcool, image d'illustration
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Une fête clandestine a été interrompue par les forces de l’ordre à Lille en dépit du couvre-feu instauré. Près de 60 personnes ont été verbalisées suite à un tapage nocturne dans un appartement. Des questions sur les motifs des verbalisations surgissent toutefois.

Une grande fête, organisée dans un appartement à Lille malgré l’épidémie et lors du couvre-feu, a été avortée par des policiers dans la nuit du 21 au 22 janvier, rapporte 20 Minutes.

Des riverains de la rue Nationale, à Lille, avaient appelé plusieurs fois les services de police pour se plaindre du tapage provenant d’un immeuble de cette même rue.

Plusieurs patrouilles ont alors été envoyées sur place.

Le média relate que les forces de l’ordre ont pénétré dans le bâtiment et ont constaté la présence de plusieurs dizaines de personnes qui faisaient du bruit dans les parties communes.

Une jeune fille de 18 ans, étudiante en médecine et locataire d’un appartement, a alors reconnu avoir été débordée par le nombre de participants à la fête qu’elle avait organisée, relate 20 Minutes.

Des dizaines de verbalisations

La police, citée par le quotidien, a précisé qu’environ 60 individus ont été verbalisés soit pour non-respect du couvre-feu, soit pour non-port du masque, soit pour les deux.

L’organisatrice de la fête a été placée en garde à vue pour «mise en danger de la vie d’autrui», selon le média.

Le quotidien a alors demandé des précisions de la DDSP sur les verbalisations des fêtards, car les parties communes d’un immeuble d’habitation sont considérées comme des lieux privés dans lesquels l’obligation de port du masque ne s’applique pas.

En outre, la question se pose également pour le non-respect du couvre-feu.

«Le couvre-feu est l’interdiction de se déplacer hors de son lieu de résidence», est-il précisé sur le site de l’administration française. Et il n’est pas interdit de se trouver chez une autre personne entre 18h et 6h, souligne le média.

Le parquet de Lille, contacté par le quotidien, a confirmé que la garde à vue de la jeune fille de 18 ans avait été levée dans la matinée.

«Des vérifications sont en cours pour apporter une réponse judiciaire appropriée», a ajouté l’établissement.
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