Une ancienne employée administrative du CHU de Nantes, 62 ans, a été condamnée le 25 janvier à une peine de prison avec sursis pour avoir tenté d’empoisonner une collègue, relate Le Parisien. Un acte entrepris après que sa collègue, moins gradée, a été demandée d’encadrer son travail.
La sexagénaire a profité de sa courte absence pour verser du détergent dans sa boisson.
Après avoir bu une gorgée, sa collègue a noté un goût «abrasif». Bien qu’elle n’ait pas eu de séquelle physique, elle a été atteinte psychologiquement. Elle est en arrêt de travail depuis un an suite à un «sentiment d’insécurité».
La victime a vite compris qui était à l’origine de cette tentative d’empoisonnement, vu les réponses «étranges» de sa collègue qui était la seule à savoir qu’un bidon de détergent se trouvait dans un placard du bureau.
Explication
La prévenue a expliqué son geste devant les juges du tribunal correctionnel par son «malaise» face à ses mutations «injustifiées» liées aux «mesures d’économies» de l’hôpital. Celle qui s’était «beaucoup investie» dans son travail a ressenti «un nouveau coup de massue».
«J'ai pris cela comme une punition, une mise au placard», confie-t-elle.
Elle a également assuré n’avoir éprouvé aucune «jalousie» envers sa collègue, moins gradée qu’elle mais qui devait pourtant encadrer son travail. La plaignante a pour sa part souligné qu’elle était «en pleine évolution de carrière», ce qui a pu être «frustrant» pour la sexagénaire.
L’avocat de la prévenue a précisé que sa cliente était «appréciée de ses collègues», mais cette «humiliation» a fait d’elle «une grenade dégoupillée par les services du CHU» de Nantes.
Obligation de se soigner
L’ancienne secrétaire du CHU de Nantes a été finalement condamnée à six mois de prison avec sursis. Elle a été révoquée de la fonction publique.
Selon le psychiatre, elle souffre d’un «syndrome anxio-dépressif majeur». Elle a également obligation de se soigner et n’a pas le droit d’entrer en contact avec la victime.
Enfin, le quotidien précise qu’une audience civile visera à «établir le montant des dommages et intérêts» que la prévenue devra verser à la victime.
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