«Je vais te violer dans ta tombe»: des menaces à l’encontre de Mila révélées par son avocat - vidéo

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Ordinateur - Sputnik Afrique, 1920, 10.02.2021
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Alors que l’enquête est en cours et que cinq personnes ont été placées en garde à vue pour des menaces de mort proférées à l'encontre de l'adolescente Mila, son avocat affirme qu’elle a reçu plus de 50.000 messages. Il a dévoilé le contenu de certains.

Invité de «C à vous» sur France 5 le 9 février, l’avocat de Mila, Richard Malka, a lu publiquement des menaces reçues par sa cliente après la publication d'une vidéo polémique sur l'islam:

«J'espère que les pourritures comme toi finiront décapitées comme l'autre», «Fais-toi violer. Je vais te violer dans ta tombe», «Un jour viendra où tu te feras tuer pour tes paroles ma belle. Même un professeur d'histoire inconnu s'est fait égorger pour des caricatures. Toi t'es connue, tout le monde te déteste, dont moi, et tout le monde veut ta peau. Ce n'est qu'une question de temps».

Selon l’avocat, «ça fait maintenant presque un an que, tous les jours, des centaines de menaces de mort sont adressées à Mila», elles sont lues par sa mère, sélectionnées et envoyées à la police.

«On a largement dépassé le nombre de 50.000 messages aujourd'hui», a-t-il ajouté.

Enquête sur les menaces proférées

L’affaire Mila a débuté en janvier 2020, quand la jeune fille a publié une vidéo devenue virale dans laquelle elle proférait des critiques sur l'islam. Ses propos ont déclenché un déferlement de menaces, la contraignant à quitter son lycée de Villefontaine, en Isère.

En novembre, dans une nouvelle vidéo publiée sur TikTok, elle s'en est prise à ses détracteurs: «Et dernière chose, surveillez votre pote Allah, s'il vous plaît. Parce que mes doigts dans son trou du cul, j'les ai toujours pas sortis». Cette séquence a été suivie d’une nouvelle salve de menaces.

Le 9 février, cinq personnes ont été placées en garde à vue pour «cyberharcèlement» et «menaces de mort» dans le cadre de l'enquête sur les menaces de mort proférées à l'encontre de l'adolescente. Deux ont déjà été condamnées l'an dernier à des peines de prison.

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