Le maire de Rillieux-la-Pape est de nouveau menacé de décapitation – photos

© Wikipedia / Mairie Rillieux-la-Papehôtel de ville de Rillieux-la-Pape
hôtel de ville de Rillieux-la-Pape - Sputnik Afrique, 1920, 07.03.2021
S'abonner
Au lendemain des émeutes du vendredi 5 mars survenues dans un quartier de Rillieux-la-Pape, le maire de cette commune lyonnaise, Alexandre Vincendet, a été la cible de tags le menaçant de décapitation. En février, un résident de Villeurbanne avait déjà été placé en garde à vue pour lui avoir adressé des menaces similaires.

Samedi 6 mars, le maire de Rillieux-la-Pape, Alexandre Vincendet, a publié sur sa page Facebook des photos de tags «de graves menaces» lui étant adressées ainsi qu’à la police municipale.

​Il indique que les inscriptions «Le maire on va te couper la tête» et «La municipale on va vous brûler» ont été écrites sur les murs de la Maison pour tous des Alagniers et sur ceux de l’école des Alagniers. Vendredi soir, ce quartier a vu se dérouler des scènes de violences lors desquelles du mobilier urbain a été dégradé et une douzaine de véhicules stationnés brulés. La police a interpellé six individus.

«En ce qui me concerne, j’ai également été de nouveau menacé de décapitation. Bien entendu, je porterai plainte pour ces faits intolérables, mais, conforté en cela par les nombreux messages de soutien et d’encouragement que j’ai reçus depuis hier de votre part ainsi que de celle des élus de la majorité municipale de Rillieux-la-Pape, je ne baisserai jamais les yeux face à ces délinquants dont la place n’est plus dans nos rues, mais en prison», a-t-il écrit dans le texte qui accompagne les photos.

Dans la matinée de ce dimanche 7 mars, la police nationale du Rhône a annoncé sur Twitter qu’une personne soupçonnée d’avoir laissé ces tags avait été interpellée en flagrant délit et qu’une enquête était en cours.

​Les menaces précédentes

Le 19 février, la police a arrêté le résident d’une autre commune lyonnaise, Villeurbanne, qui a ouvertement menacé Alexandre Vincendet de décapitation. Le suspect avait utilisé son vrai nom sur Facebook et donné son adresse à l’élu, l’invitant à venir le retrouver.

L’édile a alors annoncé avoir porté plainte le 15 février pour menaces de mort, complicités, incitation à la violence et outrage. Placé en garde à vue, l’homme a reconnu les faits et sera présenté au tribunal de Lyon en septembre prochain.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала