Très pressé, il refuse sa verbalisation pour excès de vitesse et manque d’écraser des policiers

© AFP 2023 RAYMOND ROIGUn policier français
Un policier français - Sputnik Afrique, 1920, 06.09.2021
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Contrôlé pour excès de vitesse à Dunkerque, un automobiliste n’a pas souhaité se faire verbaliser en raison du manque de temps. Prenant la fuite, il a failli percuter les policiers, lesquels l’ont plus tard retrouvé. Il est placé en garde à vue pour violences volontaires sur personnes dépositaires de l’autorité publique.
En roulant trop vite, un automobiliste a obtempéré à l’injonction de policiers de s’arrêter à Dunkerque, le 3 septembre, mais a fini par prendre la fuite et s’est retrouvé en garde à vue, rapporte Actu.
«Très énervé, il déclare aux fonctionnaires qu’il n’a pas le temps», a fait savoir une source policière citée par le quotidien.
La perspective de se faire verbaliser n’a visiblement pas plu à cet individu qui a décidé de remonter dans sa voiture. Il a brutalement démarré, faisant reculer les agents qui risquaient d’être percutés, poursuit le quotidien.
L’homme a pris la fuite, mais a été plus tard interpellé en périphérie de la ville. Il a été placé en garde à vue pour «violences volontaires avec arme par destination sur personnes dépositaires de l’autorité publique». 

Excès de vitesse en France

Parmi les infractions routières recensées en 2019 hors polices municipales, 12,9 millions de contraventions à la vitesse (73,6% du total) ont été relevées, indique le gouvernement.
12,2 millions d’entre elles sont relevées par les radars. Ce nombre montre une baisse de 10,9% par rapport à 2018. Les excès de vitesse de moins de 20 km/h représentent 95,3%.
Les 788.457 infractions relevées hors contrôle automatique sont en hausse de 9,7% par rapport à 2018. Les excès de moins de 20 km/h ne représentent que 13,8%, alors que 40,9% le sont entre 20 et 30 km/h, 17,7% entre 30 et 40 km/h et 7,4% au-delà de 40 km/h, détaille le gouvernement.

Violences à l’encontre des forces de l’ordre

Entre 2016 et 2017, un peu plus de 35.000 personnes ont été mises en cause pour des faits de violences commis contre les personnes dépositaires de l’autorité publique (PDAP) ou chargées d’une mission de service public (PCMSP), révèle un communiqué de l’Institut des hautes études du ministère de l’Intérieur, datant du 15 février 2019.
Parmi les mis en cause, près de neuf individus sur 10 étaient de sexe masculin (87%), 59% avaient moins de 26 ans au moment des faits et 86% étaient de nationalité française, précise l’institution.
Ces délits sont punis de trois ans d’emprisonnement et de 45.000 euros d’amende, indique le Code pénal.
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